S'installer au juste prix S'installer au juste prix

Bien réfléchir, étudier plusieurs scénarios économiques prospectifs et solliciter l'appui de conseillers et d'experts ne sauraient être trop recommandés.

D'abord, il s'agit d'évaluer ses besoins de financements. En cas de reprise d'une exploitation existante, le premier défi est de chiffrer la valeur de l'entreprise, qui dépend à la fois de biens matériels «physiques» et d'un «potentiel» de rentabilité.

Une équation difficile où le vendeur (et ses héritiers) ne doit pas être lésé et où le jeune doit pouvoir s'engager sur des remboursements réalistes qui le laissent respirer.

Pour limiter le montant de la reprise, la location, voire la recherche d'investisseurs dans le foncier, à travers le portage par exemple, sont des pistes à explorer.

Partir avec moins d'emprunts permet de garder de la flexibilité et une marge de manoeuvre salutaire en cas d'imprévu.

Si le projet est viable et dégage un revenu suffisant, qui répond à ses objectifs, le jeune peut alors prendre son bâton de pèlerin et convaincre ses partenaires financiers pour mobiliser les fonds.

Sur 10.000 installations par an, environ 6.000 sont aidées et bénéficient de dotations et de taux d'emprunts réduits.

Dans tous les cas, il faut constituer un dossier solide pour démarcher les banques, voire la famille, et leur donner confiance.

Lire les articles suivants :

• Olivier Delignières a fait estimer l'entreprise pour préserver l'unité familiale
• L'avis de l'expert François Lalloué, conseiller au CER France de la Loire-Atlantique
• L'avis de l'expert Eric Desrousseaux, expert agricole et foncier à Arvillers, dans la Somme
• Thierry Reuler a acquis le foncier grâce au crédit-bail
• David Fosse loue terres et bâtiments pour limiter l'investissement
• Thomas Bourrut-Lacouture a racheté les vignes de sa grand-mère et loue ses prés

Voir également le dossier :

• Installation: un nouvel accompagnement pour obtenir les aides

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